Ou va la Berrichonne?

A la base ils cherchaient seulement un 'investisseur" prêt a investir 2M par saisons.

Il ne faut pas oublier que les apports financiers dans une SA sont réglementés.En fait,  il n'y a que 2 possibilités :
- apport en capital ( augmentation du capital) c'est ce qu'ont fait les saoudiens la saison dernière 
-apport en compte courant, c'est aussi ce qu'ont fait les saoudiens la saison dernière
Ces 2 apports se comptabilisent au bilan et sont uniquement des apports en trésorerie.
La saison dernière les saoudiens ont versé un peu plus de 2 M€ qui n'ont pas pour autant effacé le déficit de 2,4 M,€.

Donc, le rachat par un investisseur quel qu'il soit n'est pas une opération miracle .

WENGER-WENGER a écrit:A la base ils cherchaient seulement un 'investisseur" prêt a investir 2M par saisons.

ça s'appelle pas un investisseur mais un pigeon, non ?

Lucho a écrit:

WENGER-WENGER a écrit:A la base ils cherchaient seulement un 'investisseur" prêt a investir 2M par saisons.

ça s'appelle pas un investisseur mais un pigeon, non ?

Peut-être que Trot et compagnies s'attendaient a recevoir un virement de 2M par saisons ce qui explique certains problèmes financiers.

Si j'ai bien compris, le club avait 3.5 M de fonds propres + 2M injecté dans les caisses a la venu de United ? Ce qui fait 5.5 millions de fonds propres dilapidé en 28 mois ?

WENGER-WENGER a écrit:Si j'ai bien compris, le club avait 3.5 M de fonds propres + 2M injecté dans les caisses a la venu de United ? Ce qui fait 5.5 millions de fonds propres dilapidé en 28 mois ?

Ce n'est pas exactement ça : Je résume :

Recettes d'exploitation 2022 : 6 132 702.33

Dépenses d'exploitation 2022     :  8 536 730.92

Déficit d'exploitation             - 2 398 028.59

Au cours du même exercice, Le Prince a versé

En compte courant : 1 949 157.59

Augmentation du capital : 52 669.41

Soit au total : 2 001 827.00

Il faut bien comprendre que ces 2 dernières sommes ne sont pas des recettes d'exploitation et se comptabilisent au BILAN et non au compte d'exploitation.
Ce sont des apports en trésorerie et surtout l'apport en compte courant est une DETTE du club envers l'actionnaire qui a fait ce versement. Peut être que ce versement a été remboursé et a créé un trou dans la trésorerie ?
Une chose est certaine les dépenses d'exploitation ont été énormes pour un club de National surtout en raison des dépenses de salaires avec les charges sociales (plus de 5 M€)

Bien évidemment….ce sont les salaires des personnes de la direction plus les salaires complètement hors Simonet pour un club de National…

Il faut arrêter de cracher sur les actionnaires et United mais il faut l’être en lumière l’argent dilapidé par Trottignon et ses sbires…Denisot qui s’en va car il s’est très bien ce qu’il s’est passé…mais il est fautif également et le pire c’est que tous veulent faire porter le chapeau au mec qui a payé des actions deux fois plus chères que leurs valeurs et qui a déjà rajouté deux millions…

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Sans commentaires !

bien vu de la part de Blaquart!!!!

Marrakchi a écrit:

WENGER-WENGER a écrit:Si j'ai bien compris, le club avait 3.5 M de fonds propres + 2M injecté dans les caisses a la venu de United ? Ce qui fait 5.5 millions de fonds propres dilapidé en 28 mois ?

Ce n'est pas exactement ça : Je résume :

Recettes d'exploitation 2022 : 6 132 702.33

Dépenses d'exploitation 2022     :  8 536 730.92

Déficit d'exploitation             - 2 398 028.59

Au cours du même exercice, Le Prince a versé

En compte courant : 1 949 157.59

Augmentation du capital : 52 669.41

Soit au total : 2 001 827.00

Il faut bien comprendre que ces 2 dernières sommes ne sont pas des recettes d'exploitation et se comptabilisent au BILAN et non au compte d'exploitation.
Ce sont des apports en trésorerie et surtout l'apport en compte courant est une DETTE du club envers l'actionnaire qui a fait ce versement. Peut être que ce versement a été remboursé et a créé un trou dans la trésorerie ?
Une chose est certaine les dépenses d'exploitation ont été énormes pour un club de National surtout en raison des dépenses de salaires avec les charges sociales (plus de 5 M€)

Ah donc il tient ses promesses sur le bilan 2022 il a envoyé 2M encore ! Oh lolo c'est vraiment mal géré cette histoire

Oui, 2 M € verses la saison derniere mais peut être remboursés cette saison ?

Marrakchi a écrit:Oui, 2 M € verses la saison derniere mais peut être remboursés cette saison ?

Je ne maîtrise pas trop ce genre de choses.
Mais comment remboursé cette saison ?

J'ai écouté hier sur la chaine l'Equipe, on y a parlé de la sanction contre la Juventus pour fraude comptable. Pour Martel tous les clubs font dans ce système, déclarer des faux montants de transfert, étaler sur la durée du contrat. Ce qui est déclaré et la réalité des comptes il peut y avoir des différences.

Pour la vente de Doucouré et Robinet peut-être que la somme n'a pas été entièrement versé, ce que sait très bien faire United, raison de l'embargo pour Beerschot et Sheffield

Précisément le s ventes de Doucoure et Robinet ont peut être servies à rembourser les saoudiens ?

NANCY ET CHATEAUROUX c'est pareil Meme combat et sans doute meme issue.
Ces groupes qui rachetent des club pour faire du cash et qui mettent jamais les pieds au club,ça pouvait pas finir autrement l'histoire.
Ils auront donc ce qu'ils meritent!
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Marrakchi a écrit:Précisément le s ventes de Doucoure et Robinet ont peut être servies à rembourser les saoudiens ?

Oui mais par quel opération ?

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Sportivement, c’est plus clair : une victoire est indispensable pour se maintenir en National, lors du dernier match à Paris 13 Atletico, vendredi 26 mai. Un nul pourrait même suffire si les résultats des rivaux étaient favorables.
Nous avons demandé à quelques glorieux anciens ce que leur inspire cette situation d’un club au riche passé mais à l’avenir très incertain.

Teddy Bertin : « C’est impossible de descendre en N2 »
Entraîneur de Toulon (N2), joueur à la Berri (2003-2007) : « Ça me touche de voir la Berri dans cette situation-là, je suis toujours les résultats de ce club et je reste en contact avec des gars comme Razak Boukari ou Romain Grange, avec lesquels j’ai joué. Châteauroux mérite au moins la Ligue 2, c’est un club familial, qui possède un passé et a eu des joueurs qui avaient des valeurs. Des gars comme Rod Fanni, Nicolas Douchez, David Vandenbossche y ont relancé leur carrière. La Berri a tout de même connu la Ligue 1, de nombreuses années en L2 et même une finale de Coupe de France et la Coupe d’Europe, ce n’est pas rien. Sur les matchs que j’ai pu voir cette saison, je n’ai pas eu l’impression que tout le monde donnait le maximum. Aujourd’hui, dans le football, ils sont nombreux à jouer pour eux, pas pour le club. Les autres salariés, les bénévoles, ils n’en tiennent pas compte, ils sont dans un raisonnement perso. Quant au projet saoudien, peut-être sont-ils trop gourmands en ayant des ambitions à court terme. Un club comme Châteauroux, il faut d’abord le stabiliser. Faire venir des investisseurs de l’extérieur, ce n’est pas toujours la meilleure solution. C’est impossible que Châteauroux descende en N2. Moi qui suis entraîneur à ce niveau à Toulon, je peux vous dire que c’est très compliqué de remonter en National ensuite. La Berri n’en est pas encore là, aux joueurs et au club de tout faire pour éviter cela. »

Pascal Gastien : « Ça devrait passer »
Entraîneur de Clermont (L1), joueur à la Berri (1993-1997), entraîneur (2014- 2015). « J’ai passé huit mois là-bas en tant qu’entraîneur, l’année où on devait descendre et où on a été repêchés. À cette époque-là, je n’ai pas reconnu le club où j’avais joué une vingtaine d’années plus tôt. Un club qui était alors sain, structuré, bien géré, avec une organisation extraordinaire. Quand je suis revenu, j’ai pu constater qu’il n’y avait pas grand-chose de prêt… Je n’ai plus vraiment de contact à Châteauroux, je pensais que le projet saoudien allait donner un nouvel élan à tout le monde. Les clubs oublient parfois que la priorité des priorités, c’est le sportif, et qu’il est difficile de remonter quel que soit le niveau. Ce n’est pas impossible non plus. Quand j’ai repris Niort, on était alors en CFA (le N2 d’aujourd’hui), on est parvenus à remonter en National, puis en L2 et on s’est même approchés de la L1. Pour le match de vendredi, à gros enjeux, je pense que ce n’est pas la peine de rabâcher aux joueurs l’importance du rendez-vous, ils le savent très bien. Il faut essayer de leur montrer que tout le monde est derrière eux, les soutient. Même si, en sport, on ne sait jamais, j’espère et je pense qu’ils vont gagner, normalement ça devrait passer. »

Jimmy Algérino : « Quand on ne respecte pas le foot »
Joueur à la Berri (1993-1996, 2002-2004) : « J’éprouve de la tristesse à voir la Berri à ce niveau-là. Je n’ai plus trop de liens, mais je reste attentif au sort de tous les clubs dans lesquels je suis passé. Ceci dit, tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir d’éviter le drame que serait une relégation. Cela fait quelques mois et même quelques années que Châteauroux flirte avec des zones dangereuses, après la descente en Ligue 2, le club a été dans l’incapacité de trouver un projet cohérent. Avec l’arrivée des Saoudiens, je me suis posé beaucoup de questions. Pour réussir dans le foot, tout doit être aligné et là ça ne l’est clairement pas, d’où le déséquilibre. Quand on ne respecte pas le foot, on le paye. Je ne veux pas tirer sur l’ambulance mais c’est fou d’imaginer Châteauroux en N2 ! Pourtant, je suis sûr que le slogan de mon époque, « La Berri, c’est ma chérie » est toujours d’actualité pour beaucoup. »

Denis Mérigot : « Je suis inquiet »
Joueur de la Berri (1971-1972, 1978-1987), puis éducateur : « Je suis inquiet. Il va falloir attendre la dernière journée pour espérer se sauver sportivement. En sachant qu’ensuite la situation financière ne semble pas mirobolante. Il y a un problème de gestion, on ne sait pas trop qui gère, en plus cela se passe loin d’ici, ce n’est pas évident. D’après ce que je sais, le maire n’a pas obtenu de réponse à ses interrogations suite à son courrier. Chaque chose en son temps, on va déjà essayer de se maintenir sur le terrain. Remporter le dernier match pour se sauver, le club l’a déjà fait en Ligue 2 face à Strasbourg de 2010. Aujourd’hui, Strasbourg est revenu en L1, ça va vite dans le football… J’ai passé quarante années dans ce club, avec de grands souvenirs, j’espère que la Berri va se relever, il faudra peut-être changer le mode de fonctionnement pour y parvenir. »

Victor Zvunka : « Il faut sauver ce qui peut l’être »
Entraîneur du Coton FC, champion du Bénin, coach de la Berri (1992-1998, 2003-2005) : « Je suis en Afrique mais j’ai regardé le multiplex de la dernière journée. Si j’ai bien compris, la Berri a cru s’être sauvée il y a quelques semaines, il y a eu une décompression ensuite, plus des blessés et des suspendus et maintenant ils sont en difficulté. Le fait que le propriétaire ne se manifeste pas n’aide pas non plus. Tout le monde doit se demander ce qui se passe et ce qu’il va devenir. Maintenant, il faut sauver ce qui peut l’être, se concentrer sur le concret, j’ai toujours travaillé comme cela. À Niort, au début des années 1990, on n’était plus payés depuis des mois, on était tout proches de descendre en 3e division et on s’était sauvés in extremis. J’ai du mal à comprendre la stratégie du groupe saoudien. Si tu veux vraiment remonter en Ligue 2, pourquoi ne pas garder Thomas Robinet ? Je pense que le club s’est enlevé une solution. Pour viser l’accession, il faut aller chercher des joueurs et pas en lâcher d’autres. Quand on voit qui sont les quatre premiers du classement, on se demande pourquoi Châteauroux n’en fait pas partie ? Si la Berri devait chuter en N2 ou peut-être même plus bas, elle aurait du mal à s’en remettre. »

Henri Bedimo : « Descendre en N2 serait une catastrophe »
Coach adjoint à Montpellier (L1), joueur de la Berri (2007-2010) : « Je suis ça d’un peu loin, mais je trouve cela dommage d’en être là alors que le club s’est doté de belles infrastructures. Je ne connais pas assez l’organisation pour avoir une analyse objective, je sais juste que descendre an N2 serait une catastrophe pour la ville et les gens qui aiment ce club. En plus, avec les réformes actuelles, remonter va être de plus en plus compliqué. Pour aborder ce dernier match, je pense qu’il faut axer sur l’orgueil, la fierté, la responsabilité vis-à-vis des salariés. De ce résultat dépendra la vie future de beaucoup de personnes. Cela doit servir de catalyseur et pas de pression négative. Ça arrive régulièrement dans la carrière d’un footballeur de disputer des matchs dont l’issue peut tout changer derrière. C’est là qu’il faut faire appel aux qualités de combat, de courage, c’est là qu’il faut un supplément d’âme pour faire basculer les choses du bon côté. »

Merci rintintin!