Denisot nouveau président, retour de Trottignon et nouvel entraîneur à venir

Roche et Mantaux également viré, ils ont pas fait long feu

Diors et Le Poinçonnet vont les récupérer, même si la saison est terminée.

Comme le préparateur physique italien, un mois et puis s'en va

Ussai
Cauet
Polanski
Boch
Manteaux
Roche
Saraglia

Pas mal de sous tout ça...

+
Simone et son staff

Sur le site Libération.

Après plusieurs mois d’incertitudes, la Berrichonne passe sous pavillon saoudien. Ce mardi, le United World Group, propriété du prince Abdallah ben Moussaed, a confirmé le rachat de Châteauroux, bon dernier de Ligue 2, avec comme ambition d’en faire à nouveau «un club compétitif», comme le laisse entendre le groupe basé en Suisse dans un communiqué diffusé par la Berrichonne. Le club de l’Indre devient ainsi la 9e équipe de deuxième division française à être rachetée par un fonds étranger.

United World défend un investissement «logique», la France étant «aujourd’hui l’une des cinq meilleures ligues mondiales, qui attire des centaines de millions de spectateurs à travers le monde». Responsable des études économiques et des partenariats au sein du Centre de Droit et d’Economie du Sport (CDES), Christophe Lepetit, analyse les enjeux qui se cachent derrière une telle opération.

Pourquoi un fonds saoudien investit dans un club de Ligue 2 comme Châteauroux ?

On pourrait décrypter cet investissement un peu à l’aune de ce que feraient, toutes proportions gardées, Abou Dhabi et les Emirats Arabes Unis avec le City Football Group (CFG, propriétaire notamment de Manchester City). On a ici un fonds saoudien qui investit dans plusieurs clubs [Sheffield United en Premier League, Beerschot en Belgique, Kerala United en D2 indienne, Al-Hilal United en D2 émiratie, ndlr], dans lesquels il prend des parts majoritaires. Ce fonds est donc en train de constituer une plateforme de clubs un peu partout sur la planète, en particulier en Europe, afin d’organiser des axes de communication autour du football.

Dans ce cas précis, les investissements ne sont pas ronflants comme peuvent l’être ceux autour de Manchester City ou du PSG. Le but est plutôt de développer une plateforme d’affaires via un conglomérat de clubs, avec des mouvements de joueurs à venir entre ces différentes entités, dans le but de se constituer un gros vivier. Mettons qu’il y ait une trentaine de contrats par club, vous vous retrouvez avec 150 joueurs. Vous pouvez les faire transiter dans le but de les faire progresser sportivement, pour servir la cause sportive du plus performant ou du plus visible des clubs. Et surtout, pour faire des affaires via des transferts, même si en ce moment le marché est un peu à l’arrêt.

N’y a-t-il pas un autre enjeu, plus géopolitique, d’un pays qui se servirait du football pour adoucir l’image négative qu’il véhicule auprès des autres nations?

Il y a aussi ce type d’enjeu. Celui qui vise à utiliser le sport, en l’occurrence football, à des fins de soft power, pour améliorer une image écornée - voire très écornée - d’un pays peu regardant sur le respect d’un certain nombre de droits fondamentaux. Très probablement qu’en plus des raisons que j’évoquais, il y a cet aspect-là. Maintenant, je ne suis pas certain qu’on soit purement dans ces objectifs, parce que dans ce cas précis, votre investissement se doit d’être très visible. Or aujourd’hui, les clubs dans lesquels le fonds saoudien a investi ne sont pas les plus visibles.

Le projet à Châteauroux n’est-il tout de même pas trop risqué compte tenu de la situation de la Berrichonne en Ligue 2 ?

Le risque est limité. Déjà, le prix d’entrée est probablement très faible (il n’est pas encore connu). Quand on parle du rachat d’un club de Ligue 2, au vu de la situation économique qui est celle du foot français actuellement et du classement qui est celui de Châteauroux, très probablement que la valorisation du club n’a pas dû être importante. Qui plus est, la Berrichonne n’est pas propriétaire d’actifs immobiliers majeurs. Alors oui, vous avez le risque probable d’une relégation en National qu’il faudra amortir. Mais on n’est pas sur des montants de nature à effrayer des investissements de ce type-là. Ce qui les intéresse sur le marché français, c’est ce que représente Châteauroux : un club plutôt bien géré, assez peu cher à l’achat, avec un savoir-faire dans la formation, capable à l’avenir d’alimenter les autres clubs et de générer quelques indemnités de transferts en s’en servant comme d’une pépinière pour les joueurs appartenant au groupe saoudien.

Le nouveau président Moktar Al Denisaoui demain sur France Bleu.

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Ca pate pas

WENGER-WENGER a écrit:Ussai
Cauet
Polanski
Boch
Manteaux
Roche
Saraglia

Pas mal de sous tout ça...

Tiens, Roman faisait partie du staff à la berrichonne, put... j'y crois pas !!!

Argentina a écrit:

WENGER-WENGER a écrit:Ussai
Cauet
Polanski
Boch
Manteaux
Roche
Saraglia

Pas mal de sous tout ça...

Tiens, Roman faisait partie du staff à la berrichonne, put... j'y crois pas !!!

Si, si , il y était bien mais seulement entre 2 Cesar !

Il aura pas tardé à prendre la porte manteau

Et oui, c'est normal, trop près de la porte et il a fini par la prendre !

Marrakchi a écrit:

Argentina a écrit:

WENGER-WENGER a écrit:Ussai
Cauet
Polanski
Boch
Manteaux
Roche
Saraglia

Pas mal de sous tout ça...

Tiens, Roman faisait partie du staff à la berrichonne, put... j'y crois pas !!!

Si, si , il y était bien mais seulement entre 2 Cesar !

Maintenant quand tu prends un entraineur, ce n'est pas un mec mais 3 ou 4. Quand tu le licencie, ce n'est pas qu'un seul, c'est plus cher

Quand à Marco Simone, il a entrainé Tours et Laval, ou sont ces clubs. Tours c'est un problème financier Marco n'y aurait-il pas participer.

Sur la NR
Michel Denisot président de la Berri, acte III. Propulsé aux commandes du cinquième club de la galaxie Abdullah bin Mosaad, sans jamais avoir rencontré le prince en chair et en os, le célèbre journaliste dit la bénédiction que représente l’intrégation dans la multinationale saoudienne pour sa Berri chérie.
Entretien.
Michel Denisot, quel est votre premier sentiment après le rachat de la Berrichonne par United World ?
« C’est l’aboutissement de plusieurs mois de discussions et, je le pense vraiment, une grande chance pour la Berrichonne. United, c’est beaucoup de méthode dans le travail et une structure performante à tous les niveaux. Le club acquiert une garantie qu’il n’avait pas avant. »

Êtes-vous d’accord pour parler de révolution ?
« C’est plutôt une évolution. Et un changement qui survient dans beaucoup de clubs aujourd’hui. Il y a maintenant quasiment la moitié des clubs de Ligue 2 qui sont aux mains d’investisseurs étrangers, et la plupart sont dans la première moitié de tableau. Donc c’est que ça ne doit pas être inutile. »

Avez-vous craint que le prince et United reculent face à la situation sportive ?
« On aurait pu le penser, au fur et à mesure qu’on décrochait au classement. Ils se sont peut-être interrogés à un moment, mais ils sont allés au bout. Ça veut dire qu’ils y croient. Ils sont convaincus qu’il y a quelque chose de bien à faire ici. Ils ont maintenu leur offre et leur engagement en dépit de la situation de l’équipe. »

Avez-vous senti de la réticence à un moment donné ?
« Non. Je ne les connais pas depuis vingt-cinq ans, mais je me sens très à l’aise avec Abdullah Alghamdi (directeur général d’United), avec lequel j’ai vraiment passé beaucoup de temps. J’ai vu qu’ils étaient déterminés et qu’ils avaient fait leur choix. United n’a pas racheté notre classement. Il a racheté notre histoire, la gestion du club et un projet qui s’inscrit dans un contexte qu’il connaît très bien. »

Vous avez accepté la présidence du club. N’aviez-vous pas dit par le passé que vous ne souhaitiez plus prendre de responsabilités ?
« On parle toujours trop (rires). Mais je suis attaché à la Berrichonne. Et dans les discussions de reprise, il était inclus que je m’implique dans la vie du club à l’avenir. C’était incontournable et je suis très content que ça se passe comme ça. Et puis, retravailler avec Patrick (Trotignon), ce n’est pas pour me déplaire. »

Comment va s’articuler votre duo ?
« Moi, je suis président du club en habitant à Paris. Donc c’est Patrick qui dirigera le club au quotidien, en liaison avec moi, et moi avec United. On est dans un groupe, avec une stratégie de groupe, et on devra rendre des comptes, c’est tout à fait normal. Notre but, c’est de fédérer au maximum et de tourner les pages de ces derniers mois qui ne nous intéressent plus du tout. Ce qui nous intéresse, c’est ce qu’on fait aujourd’hui et ce qu’on va faire demain. »

Vous succédez à Thierry Schoen. Quel regard portez-vous sur sa présidence ?
« Je voudrais saluer Thierry et ce qu’il a fait. On est un des rares clubs qui n’a pas de dette, et ça, c’est grâce au travail de Thierry et de son équipe. Croyez-moi, c’est un élément qui a beaucoup compté dans le rachat du club. Il a tenu le club durant sept ans, il a beaucoup donné de son temps et son énergie. Il lui a été proposé de rester au CA, il a refusé pour des raisons personnelles. Il n’en avait pas envie, il n’a pas fait semblant et c’est tout à fait honorable. »

Trotignon a la NR

C’est la surprise dans l’organigramme décidé par le groupe saoudien United World à la tête de la Berrichonne. Patrick Trotignon est de retour aux affaires dans un rôle majeur de directeur général.

Son temps est compté, mais il a accepté de nous répondre l’espace de quelques minutes. Patrick Trotignon est toujours à Genève, où il habite, et doit régler les multiples détails de son départ puisqu’il prévoit de revenir « sans doute jeudi » à Châteauroux, où il va se réinstaller à plein-temps.

L’officialisation est en effet tombée dans l’après-midi de ce mardi : comme annoncé dans nos précédentes éditions, c’est bien lui qui devient le nouveau directeur général de la Berrichonne Football, le « CEO, chief executive officer comme me l’ont décrit les représentants du groupe United World avec qui j’ai eu des contacts tout récemment ». Peu importe le nom, le plus important dans l’histoire réside bien dans le fait que Patrick Trotignon (66 ans) redevient l’homme fort qui gérera les affaires du club castelroussin « sous la tutelle du conseil d’administration présidé par Michel. Michel ne sera pas sur place en permanence et je ferai des reportings tous les trois mois à ce conseil d’administration ». Michel, c’est bien sûr Michel Denisot, dont la présence a achevé de convaincre son ancien binôme : « C’est sympa d’envisager un dernier tour de piste avec Michel, dans le club où on a connu tant de choses ensemble. »
Patrick Trotignon évoque aussi « des raisons personnelles, familiales et affectives qui m’ont décidé à accepter la proposition ». Le boss de la Berri affirme que c’est bien la société United « qui m’a contacté il y a une dizaine de jours. Je ne connaissais pas ce groupe, mais très bien leur intermédiaire Paolo (Urfer), qui habite également en Suisse. J’ai constaté que les Saoudiens ont au moins une qualité, celle de faire les choses dans l’ordre, les unes après les autres. Ils attendaient l’accord de la DNCG, qui est arrivé jeudi dernier, et tout s’est accéléré à partir de vendredi. Abdullah Alghamdi m’a proposé de diriger le club et j’ai accepté un peu la mort dans l’âme ».

Patrick Trotignon présidait en effet toujours le club de Thonon Évian Grand Genève (National 3). « Avec l’appui financier de Ravy Truchot, il y avait de l’ambition mais la pandémie a freiné le projet. » Quand elle s’est présentée, la possibilité d’un retour dans le Berry a été la plus forte, « mais je confirme que je ne l’envisageais pas ces derniers mois ». Contrairement à ce qui se dit ici ou là, Patrick Trotignon précise qu’il n’a pas intrigué pour occuper ce poste : « Mon seul rôle depuis que la Berrichonne a annoncé chercher de nouveaux investisseurs a été d’en alerter mes connaissances. J’en avais parlé à Ravy, mais l’affaire n’a pas pu se conclure, puis j’ai alerté Paolo qui a contacté ses propres clients. Dont le Russe (Zingarevich) puis les Saoudiens. »

« Pas de chasse aux sorcières »
De retour à Châteauroux, Patrick Trotignon tient à mettre les choses au clair : « Je ne reviens absolument pas avec l’envie de procéder à une chasse aux sorcières. Par exemple et s’il le souhaite, Bruno Allègre peut tout à fait s’inscrire dans le long terme à la Berri. J’ai appris que l’ancien président, Thierry Schoen, semble m’en vouloir, mais je ne comprends même pas pourquoi. » Quant au directeur sportif, « Aldo Angoula, que j’ai bien connu à Évian Thonon-Gaillard, il occupe le poste. Il faut également que je rencontre Jérôme Leroy qui, si j’ai bien compris, avait un lien contractuel jusqu’au 31 janvier avec le club ».
Le DG n’arrive pas non plus avec « une baguette magique. Je sais pertinemment que la situation sportive est très compliquée. On va voir ce qui est possible, il faut déjà essayer de retrouver au plus vite le chemin du succès ». L’arrivée de Marco Simone coïncide tout à fait avec sa vision des choses : « Je le connais et l’apprécie depuis une bonne vingtaine d’années. Dans sa carrière d’entraîneur, il n’a pas été gâté, il n’a jamais eu trop de chances et a souvent dû bricoler pendant des saisons incomplètes. Or je suis intimement persuadé que pour réussir dans le football, il faut de la continuité et de la stabilité. C’était compliqué à Châteauroux avec un modèle économique qui obligeait à vendre ses meilleurs jeunes, mais je pense qu’il faut avant tout chercher cette stabilité. » Sous-entendu, le poste de Marco Simone n’est pas forcément lié à un improbable maintien en Ligue 2. À peine revenu, Patrick Trotignon a déjà posé son empreinte sur la Berrichonne. Le patron est de retour à la maison.

cerber36 a écrit:Il aura pas tardé à prendre la porte manteau

Merci les Frondeurs ??? je vois pas ou ? Merci surtout a Mr Trotignon , Denisot et que le club n est pas de dettes et a tout ceux du centre de formation ! On a vue cette saison ce que donne un club divisé j espère que même si leurs choix ne nous plaisent pas toujours y aura moins de rancoeurs ! Trotignon ne se laissera pas marcher sur les pieds et dans cette histoire la patience a payée là ou d autres voulaient se précipiter !

Le duo Denisot-Trotignon reconstitué fait ressurgir de beaux souvenirs ! Sur le papier, l'ensemble est très séduisant. Je souhaite réussite et vibrations positives à notre BERRI, le plus rapidement possible !