Anciens Berrichons (6/6)

Mauricio, ça remonte à 2015 (8 ans !) et il a refusé de signer.

Kat231 a écrit:Mauricio, ça remonte à 2015 (8 ans !) et il a refusé de signer.

Je n'avais pas eu le même son de cloche...

WENGER-WENGER a écrit:

Kat231 a écrit:Mauricio, ça remonte à 2015 (8 ans !) et il a refusé de signer.

Je n'avais pas eu le même son de cloche...

Tony Mauricio : « Quand j’ai refusé le contrat pro proposé par Châteauroux au moment de la descente en National, je m’étais fixé l’objectif de faire deux grosses saisons à Boulogne en espérant retrouver la Ligue 2. »

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Bizarre...

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Interview intéressante, voire très intéressante, de Gilles SUNU dans la NR

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Alors qu’elle a un temps songé à le prolonger, la Berrichonne de Châteauroux a finalement décidé de ne pas poursuivre l’aventure avec l’un de ses enfants chéris : le très fidèle Gilles Sunu. Lequel songe à raccrocher définitivement les crampons.

À 32 ans, Gilles Sunu n’a pas vraiment le profil type du retraité. La saison dernière, il est apparu vingt fois sous le maillot de son club de toujours, la Berrichonne de Châteauroux, aligné souvent dans le cœur du jeu, où sa qualité technique a profité aux siens. Seul hic, les blessures, qui ne l’auront jamais laissé respirer durant ses quinze ans de carrière.

Aujourd’hui, de retour sur pied, il espérait continuer encore quelques années sous le maillot castelroussin, mais la nouvelle direction sportive en a décidé autrement. Pour lui, l’heure est venue de faire un choix : raccrocher les crampons ou non…

Gilles, la Berrichonne a décidé de ne pas signer un nouveau bail avec vous. Savez-vous pourquoi et vous y attendiez-vous ?

« J’arrivais en fin de contrat, je savais que c’était une possibilité. Sauf que les discussions que j’avais avec le club depuis plusieurs mois laissaient penser à une prolongation. C’est Osama (Hawsawi, directeur sportif de la Berri mis en place pour le groupe United World) qui m’a contacté. Il avait évoqué une prolongation de deux ans. La première fois que l’on en a parlé, c’était lors du match retour au Mans (le 14 avril 2023). Si l’on gagnait, on assurait le maintien. Les discussions devaient reprendre après. Finalement, on fait match nul (1-1)… »

Que s’est-il passé ensuite, durant les vacances estivales ?

« La fin de saison arrive, Steven Vanharen (directeur sportif de United World) m’a contacté lui aussi, le 7 juin. Il m’a confié que beaucoup de monde au sein de l’effectif allait partir et que ce dernier allait être rajeuni. Et que pour encadrer les jeunes à venir, il souhaitait que je reste avec Romain Basque et Paul Delecroix. Il me laisse là-dessus et j’apprends une semaine plus tard qu’il quitte le groupe United World. Derrière, je n’ai pas cherché à contacter qui que ce soit et j’ai attendu. »

Jusqu’à l’appel d’un certain Karim Mokeddem (ancien adjoint de Matthieu Chabert à la Berri, puis entraîneur de Saint-Brieuc)…

« Oui, à ce moment-là, il figurait sur la short-list pour remplacer Maxence Flachez. Il m’a contacté et m’a assuré que, s’il était choisi, il voulait absolument que je reste. Ayant quelques infos sur les rémunérations que le club était prêt à verser aux joueurs, il m’a demandé si j’étais en mesure d’accepter une baisse de salaire. Je lui ai fait comprendre que, lors de la relégation du club de Ligue 2 en National, j’avais déjà consenti à faire un effort conséquent. Que, contrairement à beaucoup d’autres dans l’effectif, je n’avais pas un gros salaire en soi et qu’il allait être difficile pour moi de descendre encore plus bas. Il m’a alors répondu qu’il ne fallait pas que je m’inquiète et que ma demande serait prise en compte. »

Derrière, il y a les problèmes avec la DNCG, les rumeurs autour des actionnaires locaux, la peur que le club disparaisse…

« Je n’avais aucune info sur ce qui se passait au club. C’est une fois notre maintien en National validé par la DNCG qu’Osama m’a recontacté pour me dire qu’un nouveau coach allait arriver et qu’il lui ferait part du souhait de me conserver, mais qu’il ne m’imposerait pas non plus comme cela a pu être le cas par le passé, si le nouvel entraîneur ne voulait pas de moi. Ce que je comprends. Finalement, j’entends assez tôt qu’Olivier Saragaglia va prendre les rênes de l’équipe première et qu’il ne souhaite pas me conserver dans l’effectif. »

Vous avez connu Olivier Saragaglia comme adjoint de Nicolas Usaï. Aviez-vous de bons rapports ?

« Je ne peux pas dire que l’on ne s’entendait pas, il n’y a pas d’animosité entre nous. Mais il n’y a pas d’affinités non plus. Quand il part (en janvier 2021), avec le directeur sportif (Aldo Angoula), il m’a fait comprendre qu’il ne me portait pas spécialement dans son cœur. Je n’ai pas cherché à savoir si c’était sur le plan sportif ou humain. D’autres coachs m’auraient conservé. Je sais que Maxence (Flachez), s’il était maintenu, voulait me garder. Cela fait partie du jeu, c’est le foot. »

Suivez-vous le mercato en cours de la Berrichonne ?

« J’ai bu un verre avec Ferris N’Goma, Tarek Baïch et Vincent Pirès. On a parlé du recrutement. Je ne connais pas très bien le National, or, je sais que beaucoup des joueurs recrutés viennent de ce championnat. Et puis, pour l’avoir eu deux fois comme coach principal, je sais qu’Olivier Saragaglia est un bon coach. Je suis confiant pour la saison à venir. C’est un recrutement en adéquation avec le championnat et les nouveaux moyens du club. Durbant est une belle recrue, avoir le meilleur buteur de la saison 2021-2022, ce n’est pas rien, c’est ce qui nous a manqué cette saison. »

Justement, comment avez-vous vécu la saison dernière, notamment le changement de coachs ?

« Dans le vestiaire, le groupe des deux dernières années était exceptionnel. Lorsque l’on a dit que l’on s’entendait bien, ce n’était pas des bobards. La relation avec le coach Chabert, pour en parler, il faut remonter à son arrivée la saison précédente. Il avait un adjoint, Karim, qui n’était pas un adjoint mais un numéro un. Sur la saison 2022-2023, je pense que les compositions de Matthieu Chabert étaient trop influencées par certaines personnes. Julien Cordonnier (ancien directeur sportif de la Berri) donnait beaucoup trop son avis. Aujourd’hui, quand on voit que Chabert est monté avec Dunkerque, on peut se demander ce qui aurait pu se passer s’il avait eu les pleins pouvoirs.
Quant à sa relation avec le groupe, c’est mitigé. Cela se passait bien avec les joueurs qu’il alignait, moins bien avec les autres. Avec moi, une nouvelle fois, je dirais mitigé. Jusqu’en décembre, il ne me fait pas jouer et ne m’explique pas pourquoi. Je fais huit ou neuf matchs avec la réserve, je bosse, je joue le jeu. En deuxième partie de saison, je commence au placard puis il me refais rejouer et ça change tout. Je deviens presque le premier nom qu’il coche sur la feuille de match. Je n’ai pas d’avis négatif sur lui. »

Et avec Maxence Flachez ?

« C’était plus compliqué. D’un côté, c’est lui qui a poussé auprès de Chabert pour que je rejoue. De l’autre, lorsqu’il est passé numéro 1 et que je reviens de blessure, il décide de ne pas me faire jouer alors que l’équipe ne gagne pas un match, ou alors excentré droit, alors que moi je me sentais mieux dans le cœur du jeu. J’avais du mal à comprendre ses décisions. Et quand je me blesse justement en fin de saison, c’était suite à une altercation avec lui. Je suis énervé et je me blesse tout seul. »

Comment expliquez-vous les « mauvais résultats » de ces deux dernières saisons ?

« Les premiers responsables, c’est nous, les joueurs. Ensuite, il y a eu des choses que l’on a eu du mal à comprendre, la nomination de Benoît Cauet par exemple. Le départ du coach Usaï, très apprécié des joueurs, et l’arrivée d’un coach totalement opposé, cela a été mal vécu. Le départ de Marco (Simone) aussi, les joueurs l’aimaient bien, on prenait beaucoup de plaisir sur le terrain et on est beaucoup à penser que s’il était resté, on aurait pu faire de belles choses. Mais je peux comprendre aussi la volonté des dirigeants de faire venir quelqu’un comme Matthieu Chabert qui avait déjà fait deux montées avec ses précédents clubs. »

Avez-vous trouvé un nouveau club ?

« Franchement, je pense que je vais arrêter. J’ai eu quelques touches avec d’autres clubs. Vers des destinations plus exotiques, mais aussi en France. Amiens m’a contacté, mais derrière, ils n’ont pas donné suite. Depuis que je suis revenu à Châteauroux, j’ai cessé de travailler avec des agents car je pensais finir ma carrière ici. Je ne me vois pas quitter la ville. Ma femme est d’ici, mes enfants sont scolarisés ici. Je suis né ici. Mes parents vivent ici. »


On peut donc annoncer officiellement que vous prenez votre retraite ?

(Il hésite). « On est jamais sûr à 100 % mais il y a de bonnes chances que j’arrête. Je continue de m’entretenir au cas où, mais bon… »

Et si un club local de moindre envergure, comme Déols avec Razak Boukari, proposait de vous accueillir, que feriez-vous ?

« Pas pour l’instant. L’an dernier, dans le cœur du jeu, j’ai souvent pris du plaisir, mes performances étaient honorables. Je pense que je peux encore donner deux à trois années au foot professionnel. Pas nécessairement en France. J’avais beaucoup aimé évoluer en Turquie. L’Angleterre également. Il faut que le jeu en vaille la chandelle. »

Songez-vous à une reconversion dans le milieu du foot ?

« Non. J’aimerais bien devenir mon propre patron. Ne plus avoir quelqu’un de pas forcément compétent qui me dise quoi faire, quand le faire et comment le faire. Plus je vieillis, moins je le supporte. Pourquoi pas dans l’immobilier. Osama (Hawsawi) ma également proposer un poste au sein du club si je le souhaitais, j'ai dit non. C'est le seul qui a pensé moi. Michel Denisot, Patrick Trotignon, pas un message. Et pourtant, Patrick me connaît depuis que j'ai six ans. »

Quel regard portez-vous sur votre carrière ? À quel moment étiez-vous à votre apogée ?

« Je ne pense pas que cela me soit arrivé un jour. Je pense que ce sont des limites mentales. Je n’ai jamais été un fainéant, j’ai toujours bossé. J’ai eu de nombreuses blessures, mais je pense que cela peut être lié au mental. Il y a eu des matchs où je me suis trouvé bon, notamment la saison dernière contre Orléans. En revanche, durant ma formation, tout se passait bien. Souvent, lorsque l’on est très bon jeune, il arrive que cela se passe mal derrière. Et puis, lorsque l’on est offensif, il faut penser buts et passes décisives. Il y a des joueurs qui sont moyens dans le jeu mais qui ont des statistiques… »

Finalement, les entraîneurs auraient dû vous faire jouer au milieu de terrain dès le début de votre carrière ?

« Quand je regarde en arrière, je me dis que oui. J’ai souvent demandé à mes coachs de me faire basculer au milieu. Lorsque j’étais à Angers, je me souviens d’une conversation avec le coach Stéphane Moulin, mais il m’avait répondu : « Reste sur l’aile, je sais que tu marqueras des buts et feras des passes décisives ». Finalement, il n’y a que moi qui ne croyais pas en moi. »
De Gilles Sunu, les Berrichons, joueurs comme supporteurs, garderont l’image d’un mec bien, fidèle à son club, à sa ville.

Avez-vous des regrets ?

« Non. Certains m’ont dit que je suis rentré trop tôt à Châteauroux, mais ils n’ont pas compris que c’était mon rêve de jouer pour la Berri. C’est mon club de cœur. J’ai eu une enfance vraiment heureuse ici. Châteauroux, c’est ma ville.

(Sa voix tremble). Si j’en parle plus, je pense que je vais me mettre à pleurer. Mes meilleurs amis, je les ai connus grâce à la Berri et, vingt-cinq ans plus tard, on est toujours aussi proches. Je n’ai que des bons souvenirs, c’est pour cela que je voulais revenir.

J’ai des souvenirs où gamin, à 6 ans, l’un de mes camarades me prête ses gants un jour il gelait. Des souvenirs tous cons mais des souvenirs qui restent. D’ailleurs, je tiens à remercier les entraîneurs de ma jeunesse : Jean-Bernard Martinat, Dominique Floquet, Bruno Roger, David Fillot, Jean-Luc Aubard, Dominique Bougras et Fred Zago. J’ai appris de chacun d’eux.

Quand je reviens au club, j’arrive six mois après Romain (Grange) et Razak (Boukari), qui étaient déjà là. Ils ont mangé chez moi il y a quinze jours. On est liés. Quand on y repense, à l’époque, le projet était ambitieux. Tous les trois, on aurait pu faire de belles choses pour notre club. »

Recueilli par Alexandre Martel

Belle interview, presque un peu triste….

Dommage que Sarragaglia ne lui fasse pas confiance, en complément il peut rendre de bons services, et puis c’est pas mal pour encadrer des jeunes de s gars formes ici qui transmettent l’histoire du club

Franchement c'est bien grace a "Gilou" on en apprend un peu plus.

On comprend mieux les difficultés de Chabert au début son pote lui savonne la planche pour s'imposer a ses dépend.

Après il a un directeur sportif qui lui dit comment faire jouer son équipe c'est compliqué.

Au moins il dit ce qu'il pense et ce qui s'est passé mais j'ai l'impression que l'état d'esprit des joueurs n'était pas bon !

Ils ont un coach ils sont derniers en ligue 2 d'accord ils l'apprécient mais en même temps sur le terrain ils ne lui on pas rendu. Un nouveau coach arrive alors qu'ils sont derniers a la ramasse et genre ils le prennent mal. Non ils sont très très fort les gars. En gros il ne fallait pas un entraîneur totalement opposé, il fallait les laisser dans leurs petits souliers tranquillement sombrer...

En vrai la vérité Usai il était gentil, Grange et Sunu ils auraient dit on veut jouer gardien il aurait dit oui, on est derniers ça nous ne nous dérange pas tant qu'on fait ce que l'on veut.

Honnêtement lui et Grange ils aiment trop dire tel ou tel coach ne m'a pas assez fait jouer, sauf qu'en vrai ils leurs faisaient plus un cadeau en les laissant se remettre tranquillement en forme.

Un jour il faudra qu'ils esseyent d'être coach...
Pour des mecs qui veulent donner l'exemple et encadrer les jeunes j'ai l'impression qu'ils ont donnés pas mal de travail supplémentaires aux derniers entraîneurs.

Si on arretait avec le passé....

Les erreurs d'un récent passé sont bien connues et pour résumer l'incohérence était la principale caractéristique depuis nombre de saisons.
Il semble bien que cette saison les leçons du passé sont corrigées mais nous n'en sommes qu'au tout début et la route reste longue et certainement difficile pour au moins se maintenir cette saison.
Il faut laisser du temps au temps sans oublier que nos moyens financiers sont limités et d'ailleurs où en sommes nous à ce sujet ?

Intéressant la partie sur Marco Simone

Et c'est Argel qui dit ça, franchement ...

Ben oui,je change!

Le passé en question date... d'un mois !

Déçu que Sunu n'ait pas été conservé dans un effectif où on partait dune page blanche, surtout s'il n'avait pas des prétentions exorbitantes. L'équipe des joueurs inconnus mais aguerris aux joutes du National c'est sympa en pré-saison, mais dans 3 semaines ça rigole plus. A moins que certains aient pris goût aux joies de la lutte pour le maintien jusqu'à la dernière seconde !

Lucho a écrit:Le passé en question date... d'un mois !

Déçu que Sunu n'ait pas été conservé dans un effectif où on partait dune page blanche, surtout s'il n'avait pas des prétentions exorbitantes. L'équipe des joueurs inconnus mais aguerris aux joutes du National c'est sympa en pré-saison, mais dans 3 semaines ça rigole plus. A moins que certains aient pris goût aux joies de la lutte pour le maintien jusqu'à la dernière seconde !

Vu le panier de crabes qu'est la N1, il est fort possible qu'on joue le maintien jusqu'à la fin. Je ne l'espère pas, mais c'est une possibilité qu'il ne faut pas éluder à mon avis.

Possible, mais j'ai la faiblesse de penser que dans une équipe de foot c'est pas plus mal d'avoir des gars qui savent jouer au foot, qu'on joue le maintien ou l'accession. Sunu en fait partie, ce qui n'était pas le cas tous ses coéquipiers de l'an dernier !! Et donc il aurait pu rendre de grands services cette saison à mon avis, mais apparemment OS était d'un autre avis.

Quand je vois que certains regrettes Sunu je me dis qu'ils se satisfasse du maintien voir du N2..
Sérieux il est cuit lui. A 31 ans t as l'impression qu'il en a 45...

C’est le problème de certains joueurs depuis quelques années…SUNU, Grange ont l’impression qu’ils sont chez eux et vivent sur les exploits passés mais depuis quand n’ont-ils pas enchaîné deux matchs de très bonne qualité…quelles sont leurs statistiques depuis 3 ans ?

C’est le problème de certains joueurs depuis quelques années…SUNU, Grange ont l’impression qu’ils sont chez eux et vivent sur les exploits passés mais depuis quand n’ont-ils pas enchaîné deux matchs de très bonne qualité…quelles sont leurs statistiques depuis 3 ans ?