J15: EPINAL-LBC

rintintin a écrit:Si OS est remonté comme un coucou contre les joueurs, il l'est aussi contre les dirigeants, s'il n'a pas d'adjoint c'est le club qui n'a pas voulu, il aurait aimer avoir Bijotat

Pour le mercato il veut un joueur par ligne sinon il ne finit pas la saison comme ça.

Il a dit aussi qu'il avait aucun doute sur la capacité de l'effectif actuel à se maintenir (sans renforts).

Oui, en effet, il a bien dit ça mais que faire sinon recruter si possible ?

Malheureusement ce qu’il dit se tient…

Espérons qu'un jour ce club connaîtra une situation apaisée et de bons résultats sportifs !

On l'espère tous mais c'est décourageant

Rintintin peut il nous retranscrire article complet sur le coup gueule du coach
Merci

https://www.lanouvellerepublique.fr/chateauroux/berrichonne-de-chateauroux-on-n-a-pas-le-niveau-clame-saragaglia-qui-se-confie-a-la-nr?queryId%5Bquery1%5D=57cd2206459a452f008b4594&queryId%5Bquery2%5D=57c95b34479a452f008b459d&page=6&pageId=57da5cf8459a4552008b4afb

Après la claque reçue par la Berrichonne chez la lanterne rouge, vendredi 1er décembre, à Épinal (4-1), l'entraîneur Olivier Saragaglia tire la sonnette d’alarme avec un constat sans concession.

Comment allez-vous ?
« Comme un entraîneur qui vient d’encaisser quatre buts chez le dernier du classement… »

Avec le recul, que pensez-vous de ce match ?
« C’est incroyable. On a encore sept-huit occasions franches, on ne marque jamais, on fait toujours et encore des erreurs, comme celle de Jason (Gnakpa) qui offre le penalty. Je me rends compte que le groupe n’est pas au niveau, c’est tout. »

Avez-vous été lâché par vos cadres ?
« Des cadres, il n’y en a pas beaucoup. Antoine (Mille) est un peu en dedans depuis qu’il s’est cassé le nez. Geoffray (Durbant) a trois occasions de marquer, il ne marque pas. Landry (Nomel) et Kapo (Sylva) sont à l’envers. Vincent (Pirès) a fait ce qu’il a pu au milieu, Omare (Gassama) a été cata… C’est compliqué. Ils sont dans une période de manque de confiance. La tête toute molle que tente Durbant… En début de saison, il la met au fond. Quand tu es dans la charrette comme ça, tu es dans la retenue dans tout ce que tu fais. »

Vous êtes-vous trompés sur certains recrutements ?
« Honnêtement, quand tu as entre 1.300 et 2.000 € pour faire un joueur, tu ne peux pas dire que tu t’es trompé. Je défie n’importe quel entraîneur ou recruteur de faire ce qu’on a fait avec Djebril (Cornitte) avec aussi peu d’argent. C’est sûr qu’avec des salaires à 15.000 € comme l’année précédente, on n’en serait pas là. On est venus pour recoller les morceaux, avec très peu de moyens et de temps. On a fait le maximum, avec de jolis coups pour des gars comme Mille ou Durbant. Ils gagnent tous moins que la saison passée et ce n’était déjà pas des gros salaires. »

Pourtant, le début de saison était correct.
« On était dans l’euphorie d’une saison qui démarre. On était en retard, personne ne se connaissait, tout le monde jouait sans retenue. Les bons joueurs, tu les vois sur la durée. »

Qu’avez-vous dit à vos joueurs ?
« Je leur ai dit qu’il ne fallait pas qu’ils oublient qu’ils étaient tous au chômage et que c’est moi qui les ai fait signer, c’est moi qui leur aie rempli le frigo. Et que j’ai l’impression qu’ils n’ont pas conscience que le frigo peut se vider rapidement et qu’ils auront du mal à le reremplir. On peut être moyen techniquement mais au moins dans l’état d’esprit, on se doit d’être présent. Certains n’en ont pas pris conscience. »

Regrettez-vous d’être revenu à la Berrichonne ?
« En fait, je ne me suis pas rendu compte de la difficulté du projet. Si ça avait été un autre club, jamais je n’aurais accepté. J’ai accepté parce que c’était Châteauroux. Tu prends avec trois semaines de retard, tu dois te coltiner dix joueurs qui ont signé pros avec les anciens dirigeants et qui n’ont pas le niveau. Tu dois en recruter dix avec un budget de N2 voire N3. Tu travailles sans adjoint, tu reprends l’entraînement sur des terrains merdiques. N’importe quel autre club m’aurait proposé cela, j’aurais refusé. »

Êtes-vous prêt à renoncer ?
« Sur mon bras, je me suis fait tatouer “ résilience ”. Je ne lâcherai pas, mais je suis lucide. À un moment, il faut appeler un chat, un chat. Il y a trop de joueurs qui n’ont pas le niveau ou qui ne sont pas prêts. Vivre des périodes comme cela, ça fait partie du job. Il faut avoir la force pour repartir de l’avant et ne pas douter. Je sais de quoi je suis capable, je me remets en question mais sans me mettre à douter. Si les joueurs avaient le même état d’esprit, on n’en serait pas là. Il y a des joueurs trop faibles mentalement pour affronter tout cela. »

Que faites-vous ce week-end ?
« Je vais passer un week-end tranquille où je vais couper le portable. Je vais juste faire le point avec Benjamin (Gufflet), il faut trouver une solution pour sauver le club. »

Quelle solution ?
« Des solutions, il n’y en a pas trente-six, il faut recruter. S’il pense qu’un autre entraîneur peut faire mieux que moi avec ce groupe-là, qu’il n’hésite pas. Mais si je dois rester à la tête du groupe, il faut recruter sinon on y va droit dedans. »

À combien de joueurs pensez-vous ?
« Minimum un joueur par ligne. En défense et au milieu, il faut des gars d’expérience, devant tu peux faire un peu plus jeune parce qu’un bon attaquant expérimenté est déjà dans les clubs. Lepaul, par exemple, il ne va pas partir d’Épinal pour aller à Châteauroux alors qu’on est à la ramasse. Il faut faire des coups, regarder à l’étranger. On en a deux sous le coude, mais il faut débloquer un peu d’argent. On va attendre le 14 décembre et la DNCG mais s’ils n’ont pas les moyens de m’aider, je ne finis pas la saison comme ça à Châteauroux. »

Auriez-vous également besoin d’un adjoint ?
« Bien sûr. J’ai sondé Dominique Bijotat, j’aurais déjà souhaité travailler avec lui en début de saison mais les dirigeants n’ont pas voulu. J’ai un staff qui bosse avec des gens compétents dans leur domaine. Dominique, bien sûr que je serais encore preneur maintenant, je le connais depuis trente ans, je connais ses compétences. Mais avant de prendre un adjoint, il faut d’abord prendre des joueurs… »

Le prochain match (samedi 9 décembre, 13 h 30), c’est la Coupe de France. Comment l’aborderez-vous ?
« La Coupe peut être une bouffée d’oxygène mais ça peut aussi nous enfoncer encore plus. Si tu ne passes pas en 32e contre une R2 (Douvres-la-Délivrande), là tu es ridicule, tu peux fermer la porte à clé. J’espère que ça va permettre de redonner un peu de confiance aux attaquants même si je ne sais jamais à quoi m’attendre avec ce groupe. »

Un entraîneur forcément menacé
Olivier Saragaglia n’est pas né de la dernière pluie et il sait mieux que quiconque que sa position à la tête de l’équipe devient très inconfortable. Dans n’importe quelle division, à n’importe quel niveau, un coach qui ne fait pas gagner son équipe pendant plus de trois mois se retrouve forcément sous la menace d’une éviction. La Berrichonne, avant-dernière du classement après la claque reçue dans les Vosges, recule journée après journée et se retrouve sous la menace de plus en plus nette d’une relégation en National 2.

Dans pareilles circonstances, les mêmes interrogations reviennent systématiquement. Le discours du coach passe-t-il toujours auprès des joueurs ? Certains ont-ils lâché leur entraîneur ? Le coach a-t-il encore les solutions et l’envie pour sortir le club de la panade ? Est-il l’homme de la situation en imaginant l’arrivée de renforts de joueurs et d’un adjoint ?

Selon nos informations, c’est bien Olivier Saragaglia qui assurera la prochaine séance d’entraînement ce lundi 4 décembre. Le repreneur Benjamin Gufflet a rencontré le coach et le recruteur (Djebril Cornitte) avant le match contre Avranches et une liste de renforts possibles circule. Des contacts sont en cours avec des agents de joueurs d’expérience, un par ligne, trois ou quatre recrues sont ainsi envisagées.

L’éventualité de l’arrivée d’un adjoint est également évoquée qui pourrait être Dominique Bijotat mais d’autres candidats sont aussi possibles.

Rien ne devrait toutefois bouger avant le rendez-vous à la DNCG le 14 décembre. La tendance est donc de poursuivre avec Olivier Saragaglia, à moins d’une surprise ces prochains jours ou d’une élimination pitoyable samedi prochain en Coupe de France à Douvres-la-Délivrande (R2) qui serait la goutte d’eau qui ferait déborder un vase très fragile.

Merci rintintin
On est bien dans la mouise jusqu' au cou
Je ne reproche pour ma part rien a Olivier saragaglia
Bon courage a lui et j'espère avec lui

Le risque c'est qu'en disant ce qu'il a dit, que les joueurs n'ont pas le niveau, il risque de se faire lâcher pour de bon.

OS ne dit ni plus ni moins que ce que nous avons tous constaté sur le niveau des joueurs. Il a le mérite de faire preuve d' honnêteté Certains joueurs ont été bons sur leur premier match et puis la régression s' est manifestée. Aux joueurs de se remettre en question aussi même si le discours de leur coach n' est pas flatteur il a le mérite de les placer en face de leur responsabilité.

Bien sûr mais ils se foutent de ce que nous on peut dire.

Par contre que ce soit l'entraîneur qui se lâche publiquement, c'est différent.

Faudrait pas qu'il soit débarqué à Douvres...

Je pense que le coach a dit ce qu'il avait sur le cœur,c 'est bien la franchise dans ce monde ou c'est devenu.... tellement rare
Pour ça merci a lui
Les conséquences on verra mais il n'a plus rien a perdre

C'est aussi une réaction épidermique d'un entraîneur qui se sent touché dans son amour  propre et vraisemblablement partiellement responsable des mauvais résultats.
Personnellement, je pense qu'il paye les conséquences d'une gestion catastrophique de ce club depuis 2 ans .
On l'a mis à la porte précisément il y a 2 ans et on revient le chercher en croyant avoir trouvé le sauveur sauf qu'il n'y avait plus un sou en caisse.
Il le dit et sans doute regrette t il d'être revenu dans une galère ?

Vous êtes-vous trompés sur certains recrutements ?
« Honnêtement, quand tu as entre 1.300 et 2.000 € pour faire un joueur, tu ne peux pas dire que tu t’es trompé."
La phrase prête à interprétation mais, si cela signifie bien qu'il s'agit du salaire mensuel, les joueurs sont donc au smic.
Cela n'empêchera pas certains de continuer à crier "trop payés pour ce qu'ils font", mais je trouve sain que cela ait été dit.

Je ne pense pas qu'il parlait de ses joueurs mais plutôt du coût des jeunes en formation.
Ceci dit les autres chiffres qu'il cite ne sont pas non plus très précis.

United a bien détruit le club gros investissement la première année et après plus rien ...qu on me parle pas de la dncg c était limite les supliers pour donner de l argent ... .Je pense que Benjamin sera beaucoup plus sérieux et que olivier si il est encore la aura bien une recrue par ligne . J apprécié la sincérité et la non langue de bois beaucoup aurait rien dit ...

Concernant les salaires Ouai c'est ce que je disais aussi hier justement sur ce forum, à certains qui disent qu'ils ne sont la que pour toucher leur chèque... Juste démagogique et bateau de dire ca (je ne comprends pas comme toi MARRACHKI)


ps : je pense qu'il y a peut etre des primes Schizo en plus, si ces chiffres sont bons

Les années United sont bordéliques, c'est certain, mais avez vous entendu nos dirigeants Berrichons dirent que nous allions dans le mur ?
Seul Denisot a quitté le navire fou en prétextant qu'il n'avait aucun pouvoir !
Et qui avait choisi United en catimini et qui a doublé le nombre de salariés, particulièrement les administratifs ?
Le seul qui a osé parler du doublement des salariés, c'est Bertrand Jamet, un simple actionnaire !
J'en reste là, mais pour moi les responsabilités sont très partagées .

Son discours est minable, il lâche ses joueurs pour sauver sans peau…c’est vraiment une petite personne…ils connaissaient les moyens en venant….

Et cela n’explique pas la débâcle à Épinal…